SINGULIERESECRITURES.COM

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2012

Envoyée samedi 31 décembre 2011 à 00:00:00

 

Samuel Campfort & Élise Lancien-Isnard 

 

 

 

 

 

 dans le cadre des dimanches de Singulières Écritures

 

 

vous proposent : L'abécédaire des mots d'antan

 

 

 

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Pour cette première newsletter de l'année, ce n'est pas la lettre 'I' que nous vous proposons, elle sera pour la semaine prochaine, mais l'origine de la célébration du nouvel an et l'origine des cartes de voeux.

 

LE NOUVEL AN :

 

La célébration du Nouvel An est la plus vieille célébration au monde. La toute première daterait  de plus de 4000 ans, elle était célébrée à Babylone et  durait 11 jours.

La nouvelle année commençait alors avec la première nouvelle lune qui suivait le solstice de Printemps. C’est la saison de la renaissance, le moment où l’on plante la nouvelle récolte et où les plantes refleurissent.

En 46 av. J-C, avec le calendrier Julien, le 1er janvier représente alors le jour du Nouvel An et pour synchroniser le calendrier avec le soleil, César dut créer une année de 445 jours. Les Romains dédiaient ce jour à Janus, le Dieu des portes et des commencements.
A la chute de l’empire romain, cette tradition disparut pour reprendre au Moyen Âge. Mais les dates sont différentes selon les pays, pour les Anglais le Nouvel An avait lieu en mars, pour les Français le dimanche de Pâques et pour les Italiens à Noël.
Il faudra attendre l'instauration du calendrier grégorien par le pape Grégoire XIII, en 1582, pour que l'année commence le 1er janvier.

 

LA CARTE DE VOEUX :


La tradition d'envoyer ses souhaits à l'occasion de la nouvelle année sur une carte de voeux est une pratique née en Angleterre et désormais très répandue de par le Monde.

Tout commença en Grande-Bretagne, en 1840, avec l'apparition du premier timbre-poste qui facilita grandement l'échange de courriers. Peu après, la découverte du procédé de lithographie popularisa l'envoi des cartes de Noël, cartes en couleurs décorées de gui, de houx, de crèches ou encore de sapins enneigés.

Les cartes de Noël que l'on envoyait durant la période de l'Avent, avaient pour fonction de souhaiter un Joyeux Noël à son entourage, mais pouvaient, à l'occasion, servir également à envoyer ses voeux pour la nouvelle année. La coutume anglaise se répandit dans toute l'Europe, et il devint de bon ton en France d'envoyer une carte de Christmas.


COUTUMES :


Il existait en France une coutume aujourd'hui oubliée et dont ne subsiste que la tradition des étrennes : les visites du Nouvel An.

De façon tout à fait rituelle et formalisée, on rendait visite, dans les 15 jours qui suivaient le 1er janvier, à son entourage proche, famille et amis, mais aussi à ses collègues de travail, à son patron, et même à des familles pauvres ou des malades dont on avait à coeur d'embellir ces jours festifs par des dons et des marques d'amitié.

Cependant, ces visites obligatoires étaient perçues comme très contraignantes par beaucoup de gens, l'usage apparut de les remplacer par un passage éclair au domicile de la personne et la remise au concierge d'une carte de visite agrémentée de voeux.

Parallèlement à cet usage, perdurait également la coutume ancestrale de l'envoi de lettres au moment de la nouvelle année. On profitait en effet du prétexte des voeux à souhaiter pour renouer des amitiés distendues, ou se rappeler au bon souvenir de connaissances éloignées géographiquement.

La carte de voeux telle que nous la connaissons aujourd'hui, c'est-à-dire illustrée et comportant une mention de souhaits, devint peu à peu la meilleure alliée de ces deux pratiques. Vers les années 30, l'usage se perdit d'utiliser une carte de visite ou un papier à lettres pour écrire ses voeux, et la carte de voeux se répandit massivement.

 

 

Aujourd'hui, nos voeux de

BONNE ANNEE --

-- HAPPY NEW YEAR -- FROHES NEUES JAHR -- PROSPERO ANO NUEVO --

-- BUON ANNO -- AKEMASHITE OMEDETO GOZAIMASU --

-- FELIZ ANO NOVO -- GODT NYTT AR --

accompagnent cette 1ère newsletter 2012

 

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