SINGULIERESECRITURES.COM

SINGULIERESECRITURES.COM

les métiers d'autrefois

Envoyée dimanche 01 juillet 2012 à 00:00:00

 

Samuel Campfort et Élise Lancien-Isnard 

 

 

dans le cadre des dimanches de Singulières Écritures

 

vous proposent : Les métiers d'autrefois

 

-----------------

 

Marchand de bouchons

Les bouchons neufs étaient fabriqués par les bouchonniers qui avaient la spécialité des objets en liège. Au cent ou au millier ils vendaient des bouchons qui provenaient, pour la plus grosse part, des Landes, où ils étaient façonnés au couteau.


Ce n’est que tardivement que l’on se servit de bouchons de liège pour boucher les bouteilles. Pendant fort longtemps, on se contenta de placer sur le liquide une légère couche d’huile qui surnageait à la surface du vin. De là, vient la coutume qui consiste à verser dans son propre verre les premières gouttes d’une bouteille avant de servir ses convives.

 

C’est en 1726, que les patenôtriers d’os et de corne qui fournissaient la florissante industrie des chapelets furent rattachés à la corporation des bouchonniers.

 

Le marchand de bouchons de seconde main existait partout en France. Après avoir récolté, à droite et à gauche, sa marchandise (le tri sélectif n’existait pas encore), il accrochait des bouchons dans son manteau et faisait du porte-à-porte pour les vendre aux ménagères gardant les plus belles pièces pour les sommeliers et restaurateurs.

 

Le marchand de bouchons nommé également tire-bouchon avait la réputation de très bien gagner sa vie. Là aussi il y avait une hiérarchie, les grands et les petits tire-bouchons. Les seconds n’ayant pas toujours de domicilie, gênés de leurs richesses ramassées çi et là, les cèdent à bas prix aux premiers.

 

Une première sélection s’opère : bouchons semblables, morceaux de liège pouvant servir sans être transformés etc. Les bouchons salis, usés, percés sont hachés avec des instruments spéciaux, et deviennent selon leur dimension, leur qualité, leur forme, une excellente marchandise pour les pharmaciens ambulants, les marchands d’orviétan (remède et potion) et autres camelots.

 

Croit-on que les rognures de liège se perdent ?
Avec les rognures on fait cette sorte de fermeture imperméable qui unit le tuyau de pipes au fourneau mais aussi, des petits carrés que les collectionneurs d’insectes collent au fond de leur boîte  pour pouvoir y piquer leur trophée.

------------

 

                                                 S É vous donnent rendez-vous sur  singulieresecritures.com


Retour aux archives