la newsletter 24.02.2013 - métiers d'autrefois
Envoyée dimanche 24 février 2013 à 08:49:00
Samuel Campfort & Elise Lancien-Isnard
dans le cadre des dimanches de Singulières Écritures
vous proposent leur newsletter
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Mégot - Mégotier - Mégot(t)er
Mégot :
bout de cigarette, de cigare qu'on a fumé
Mégotier : le métier
Les mégotiers, ou ramasseurs de mégots, étaient souvent des enfants mais aussi des personnes en situation précaire qui étaient à la recherche de reste de cigare, bourre de pipe ou de cigarettes écrasées sur le pavé parisien. On les voyait aussi aux alentours des hôtels, brasseries des beaux quartiers. Les bourgeois fumaient du tabac de bonne qualité et surtout ne fumaient leur cigarette qu'à moitié avant de les jeter. Contrairement aux quartiers pauvres où l'on fumait du tabac gris.
Une fois récolté, le tabac était trié, débarrassé de ses cendres, lavé, séché, avant d'être revendu dans les quartiers populaires où l'on ne pouvait s'offrir le luxe de s'acheter du vrai tabac. Les brins trop abimés pour être recyclés étaient, quant à eux, revendus en banlieue à des horticulteurs, auxquels ils servaient d'insecticide.
Malgré l’abondance des sources, les ramasseurs gagnaient péniblement leur vie car pour pouvoir rapporter au marchand 1 ou 2 kg de mégots, Dieu sait le nombre de kilomètres qu'il leur fallait parcourir... !
Mégotter ou mégoter :
Négocier sur des détails inutiles (des mégots, métaphoriquement parlant), vouloir économiser mesquinement, lésiner, compter chichement,
On ne va pas mégotter deux heures sur une broutille !
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J'admire beaucoup M. Lahalle qui devait sans cesse compter l'argent qu'on lui mégotait dans la plus pure tradition des Finances.
Les Lettres françaises
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Je n'aime pas les palmarès,
et le temps est justement de ne plus mégoter sur ceci ou cela dans l'oeuvre d'Adamov.
Les Lettres françaises
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Samuel et Élise vous donnent rendez-vous dimanche prochain